terça-feira, janeiro 16, 2007

III

Et tu te fends comme une fruit mûr, ô savoureuse!
Mouvement bien en vue, spectacle humide et lisse,
Gouffre franchi très bas en volant lourdement
Je suis partout en toi, partout où bat ton sang.


Limite des tous les voyages, tu résonnes
Comme un voyage sans nuages, tu frissonnes
Comme une pierre denudeé aux feux d´eau folle
Et ta soif d´être nue éteint toutes les nuits.


Paul Éluard

3 comentários:

Aestranha disse...

Este blog está a ficar sensualissimo! Mais uma face?

Beijo

Maria Ostra disse...

Why not, Pirata?

Maria Ostra disse...

Para a Estranha:
;)